Partenaire de Loraline pour une nouvelle année, je vous présente sa dernière sortie : Track’s attraction écrit en duo avec Pascale Stephens.
Gaël Mervans, pilote moto, beau, ténébreux et parfois imbuvable ne s’attendait pas à voir son rêve virer au cauchemar. Persuadé que la nouvelle saison d’endurance s’avère parfaite, il déchante lorsqu’il découvre le nouveau pilote de son team… Enfin, la nouvelle pilote. Que vient faire une femme sur la piste alors qu’elle serait mieux sur leur calendrier ? Alix Granier touche enfin son rêve du bout des doigts. Elle sait que dans ce monde d’hommes, elle va devoir se battre pour montrer qui elle est. Mais Alix est une vraie battante et Gaël Mervans n’est pas prêt.
D’habitude sur les livres de Loraline, j’y vais les yeux fermés ! Ici, je suis partie avec un peu plus d’appréhension. Les histoires avec les hommes hyper macho, très peu pour moi, je l’avoue et j’étais un peu effrayée en commençant ma lecture. Et pourtant, j’ai été surprise. Alors, effectivement, Pascale et Loraline ont créé leur personnage de Gaël à un point de macho jamais atteint par aucun homme mais en en apprenant sur lui dans quelques chapitres, on découvre un homme différent de ce qu’il montre.
De plus, l’alternance des chapitres entre le point de vue de Gaël et d’Alix est très agréable car cela donne une nouvelle perspective à l’histoire. On se rend mieux compte de qui ils sont et comment ils sont perçus par l’autre.
Cependant, pour moi, j’ai senti un petit déséquilibre entre les deux personnages. Alix était très bien travaillée et j’ai pu m’identifier à elle et mieux la comprendre. Pour Gaël, cela a été plus compliqué pour moi. Son rôle de machiste est très bien incarné, aucun doute là-dessus. J’ai eu un peu plus de mal sur sa « rédemption », lorsqu’il se rend compte qu’il était vraiment con. Lorsque j’ai eu fini le roman, je suis restée sur ma fin quant à lui parce que j’ai eu l’impression que l’histoire s’était finie un peu à ses dépens, il me manque quelque chose pour connaître un peu plus ce personnage.
Pour finir, je voulais féliciter les autrices pour leurs descriptions du monde de la moto et les constructions des personnages autour de nos deux protagonistes. On sent que des recherches ont été faites ou qu’elles s’y connaissent et c’est agréable d’avoir ce genre d’informations sans être submergée mais c’est toujours une qualité énorme que j’apprécie dans les romans de Loraline. Je ne connaissais pas Pascale Stephens mais j’ai été ravie de pouvoir la découvrir dans ce quatre mains !
Les Rêves de Léa 
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